lundi 24 décembre 2012

HOMMAGE A ELODIE GARGEAU






Toute l’équipe du magazine B² se joint à moi 
pour adresser toute nos condoléances à la famille d'Elodie Garceau, 
 talentueuse illustratrice, qui a apporté sa collaboration dans nombreux de nos numéros. 
Elle s'est éteinte hier à la suite d'un accident de la route. 
Paix à son âme et toutes nos pensées vont à sa famille, ainsi qu'à son ami en cette douloureuse période.

Olivier Granet

jeudi 6 décembre 2012

On est allés à la mer avec les BEWITCHED HANDS




C’ÉTAIT LE PREMIER CADEAU DE L’AVENT SUR LA CÔTE BASQUE. CE SAMEDI 1ER DÉCEMBRE, ACCORDS POP ET MUSIQUE ROCK SONT VENUS RÉVEILLER L’HIVER. TÊTE D’AFFICHE À L’ATABAL : LES BEWITCHED HANDS, GROUPE RÉMOIS ENCENSÉ PAR LA CRITIQUE QUI APRÈS UN PREMIER« BIRDS AND DRUMS » ENTHOUSIASMANT, NOUS A SERVIS EN SEPTEMBRE DERNIER UN « VAMPIRIC WAY » TOUT AUSSI EXALTANT.

Il est 16h30, les balances sont faites, l’interview aussi. « Vous nous emmenez à la mer ? » demande Ben, chanteur et guitariste. Le groupe split, on garde donc Benjamin Pinard, Baptiste Lebeau le batteur, et Sébastien Adam, claviériste et guitariste. Quelques heures avant de réchauffer la scène de l’Atabal, on improvise une virée dans le centre-ville de Biarritz. Entre la Grande Plage et le Port-Vieux, il est question de trouver des huîtres, de parler d’eux, de tout, de rien et de la tournée.


Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, les Bewitched Hands, ce sont des arrangements mélodiques puissants, des chœurs, des morceaux en anglais – exception faite du réussi « Sur le Quai » dans « Birds and Drums » – et une complicité qui explose sur scène. « On est six, on fait de la pop avec beaucoup de guitares, des chœurs… On est rock dans l’énergie. Et on ajoute de plus en plus des influences autres » résume Sébastien.

« Il est comment le public ici ? Ca danse ? » demande Ben. 
Les spectateurs du sud sont réputés difficiles, on ne se risque pas à des prédictions sur l’accueil qu’ils réservent à cette indie pop venue de loin (Reims, 900 kilomètres !). Ce soir-là en première partie, Thee Brandy Hips, voisins de Donostia, chaufferont gentiment la salle. Ce sont ensuite les régionaux de l’étape, les plutôt bons Dedicated Nothing, qui s’attireront les clameurs enjouées du public. « On a fait des dates dans le sud, genre une fois à Arles, il n’y avait quasiment personne !» raconte Ben. « Mais même quand le public ne nous connaît pas, il accroche souvent bien à notre musique » souligne Seb. 
Vérification faite à l’Atabal quelques heures plus tard, le public biarrot est d’abord tiède. Pas indifférent, non : les têtes du fond dodelinent en rythme ; et ceux qui restent jusqu’à la fin en squattant les premiers rangs sont emballés. Ca danse, ça chante, ça interpelle les musiciens. Les titres des deux albums s’enchaînent, portés par les énergiques Anthonin, Marianne, Nicolas, Benjamin, Sébastien et Baptiste – « Ah!ah!ah!ah », « Sea », « 50’s are good » ont ouvert le show, « The Laws of Walls » et « Happy with You » le clôturent en lumière.



Le ciel passe du rose au gris, il fait nuit tôt. Les rues sont désertes. On descend au port des pêcheurs chercher des huîtres. Il est trop tôt ou trop tard, les restaurants y sont fermés. Qu’importe, les trois musiciens promènent leurs regards vers la marée basse avant de remonter Place Sainte Eugénie. Contrairement à Ben et Baptiste, Seb vient à Biarritz pour la première fois : « On n’a pas assez le temps de visiter les villes où on passe, glisse-t-il. Souvent, après les balances, on a juste envie d’aller se reposer à l’hôtel. »

On a finalement trouvé des huîtres au Caritz et quand la nuit est franchement tombée, on les a laissés poursuivre avec des tapas au Bar Jean. Nous on les attend quand les températures auront remonté. Les Bewitched au BIG ?
… L’interview des Bewitched Hands est à lire prochainement dans B².

by Lisa Delahais - Photo : Lisa Delahais

mercredi 5 décembre 2012

WINTER EVENT//Victoria Secret Fashion 2012



S'il y a bien un évènement qui fascine autant qu'il dégoûte, c'est bien le très attendu défilé de la marque de lingerie américaine Victoria Secret : ce show colossale où les anges s'emparent du catwalk dans des pièces de haute couture au côté des artistes les plus branchés du moment.

Cette année, l'affiche est de taille puisque Rihanna, Bruno Mars et Justin Bieber ont la lourde tache d'enflammer et accompagner les tops models au sons de leur dernier tube. Le dernier et plus jeune des artistes a d'ailleurs eu les yeux bien baladeurs tout au long de sa performance. Mais il est difficile de lui en vouloir car ces créatures de rêve aux corps parfaits et à la joie de vivre communicative peuvent faire fondre le plus dur des cyniques.

Doutzen Kroes, Alessandra Ambrosio, Miranda Kerr et cie ont une année encore fait le show pour le plus grand plaisir des yeux. Il faut dire que là où la marque est très bonne, c'est qu'elle réussit à rassembler les hommes mais également les femmes derrière leur écran. Certes ces mannequins/déesses trop belles pour être réelles peuvent renvoyer une image déformée du corps de la femme, mais leur attitude enjouée et leur corps aux formes féminines diffèrent des mannequins portes manteaux habituellement utilisés pour les défilés de mode. Ces filles sont joyeuses, elles s'amusent et bien que fines et athlétiques, elles ne sont pas maigres tendance anorexiques...Elles sont vivantes!

Alessandra Ambrosio et le Fantasy Bra
Et le fait, que même elles, s’entraînent comme des forcenés et suivent des régimes draconiens pour être parfaites le jour du défilé, démontre que les plus belles femmes du monde aussi ont des complexes. Certes les leurs sont injustifiés et ridicules mais leur manque de confiance les humanisent tout comme les petits reportages entre chaque séquence. Savoir qu'elles aussi sont victimes de mauvais rendez-vous et qu'elles rêvent d'un homme fort pour les emmener sur son cheval blanc prouve bien que peu importe la forme, toutes les filles se ressemblent, ont les mêmes rêves, les mêmes attentes! Elles ont juste plus de chance de les réaliser vu le nombre d'hommes qui seraient prêts à tous pour parader à leur côté.


Pour en revenir au show, en voici le programme:
- Le Cirque est ouvert par une Adriana Lima indécemment magnifique dans une (petite) tenue de maître loyal.
- Dangereuse Liason, le deuxième tableau baroque et première performance live de la soirée a vu les anges défiler autour de Rihanna sur les notes enivrantes de son dernier tube "Diamonds"
- Pour Calendar Girls, chaque tenu représentait un mois, une période de l'année. Erin Heatherton en miss Janvier a ouvert le bal mené par Bruno Mars et son entrainant "Locked out of Heaven".

Intermède musical courtesy of Justin Bieber. 
Pour sa version accoustique de "As long as you love me", la production lui a épargné la distraction de femmes à moitié nues paradant autour de lui.

- Pour le Pink Ball, le jeune Bieber a pu s'en donner à coeur joie, la langue pendante et les yeux pétillants (cf photo ci-dessus) pendant que les filles défilaient sur son nouveau single "Beauty & the Beat". Il était particulièrement convaincant lorsqu'il chantait "Body rock, I want to see your body rock".
- Silver Screen Angel a marqué le retour de Bruno Mars sur scène. Les pièces scintillantes et théatrales se sont enchainées sur sa ballade "Young Girls".
- Le dernier tableau Angel in Bloom fut rythmé par "Fresh off the runway" titre du dernier album de Rihanna. Ce morceau issu de son dernier album venait juste d'être enregistré et Rihanna apprenait encore les paroles avant de monter sur scène. Dans un décor épuré et poétique, les modèles fleurissaient dans des tenus très natures!

mardi 4 décembre 2012

NUMERO 7//Yuksek, un artiste « Always on the Run » (Complète)


Au Ventilo Caffé
 Yuksek, bien qu’il soit inutile de le presenter, est un rémois qui grâce à un indéniable talent a fait son trou sur la scène électro internationale. Il était une des têtes d’affiche de la très attendue 4ième édition du BIG Festival où il a joué live. En juin, il avait déjà posé ses platines à Biarritz et plus précisément au Ventilo Caffé à l’occasion de la Music Bloc Party.
Non seulement nous avons fêté l’été et la musique au son d’un set DJ enflammé, d’abord seul puis à quatre mains avec DJ Falcon, mais en plus, grâce à Frank Jaussaud, patron du Ventilo, nous avons pu discuter avec lui de ses projets, des festivals du monde et de la région. Rencontre avec un mec très cool.

Est-ce la première fois que tu joues à Biarritz ?
 Tout à fait ! La seule fois que j’ai joué dans le coin, c’était lors de la Quiksilver Pro, il y a deux ou trois ans. C’était un show énorme sur la plage à Hossegor. C’était vraiment marrant, les organisateurs Quiksilver étaient hyper cool. C’était vraiment bonne esprit ! Je venais en vacances à Biarritz lorsque j’étais adolescent. Je venais faire du surf avec mes potes et nous restions dans un camping à St Jean de Luz. Aujourd’hui, je suis de retour dans la ville après 10 ans d’absence et c’est un réel plaisir.

Quels sont les endroits de Biarritz que tu préfères et que tu fréquentais quand tu venais ?
 Je sais plus ! Il y avait le commissariat de police (rires)…Non sérieusement, je ne sais plus trop ! Je suis perdu, tout à beaucoup changé depuis la dernière fois. Les plages, plus particulièrement celle d’Anglet : La Chambre d’Amour. L’hôtel du Palais également est un de mes points de repère.

Avec Frank Jaussaud au Ventilo Caffé

Tu joues ce soir au ventilo à l’occasion de la fête de la musique. Qu’est-ce qui t’a convaincu de venir ?
 Cela fait plus d’un an que nous sommes en tournée que de live, j’ai donc fait très peu de DJ Set et là, je recommence à en faire un peu. Je trouvais ça plutôt cool de réussir à en intercaler un. Et le principe de fête dans la rue, un peu bordélique, c’est bien marrant. J’aime beaucoup les festivals et les salles de concert, pas trop trop les clubs donc ce plan dans la rue, bordélique, ça me parlait et ça m’a convaincu d’accepter la proposition du Ventilo.

Tu seras de retour à Biarritz pour le BIG Festival en Juillet et il me semble que c’est la première fois que tu viens y jouer ?
 Exact ! Mon agent est pote avec Sébastien Farran, un des organisateurs, et ça fait deux ans que je devais le faire et que finalement je n’avais pas de dates où nous étions en tournée ailleurs. J’étais ravi que ça puisse se faire cette année. En plus, j’ai regardé tout à l’heure, il n’y a que des gens que je connais qui jouent : The Rapture, Birdy Nam Nam, Skip the Use…Et ça me fait plaisir de partager la scène avec eux. Nous allons bien nous amuser.

Au Ventilo Caffé
 Tu es un habitué des festivals du monde entier mais également des clubs les plus hype, quel est pour toi la plus grande différence entre les deux?
A moins de jouer dans un club démesuré, en général, tu es le seul artiste et les gens viennent pour toi. Ils sont déjà acquis à ta cause, ce qui est à la fois très cool, mais il n’y a pas non plus le même challenge. Alors qu’en festival, il y a un plateau, il y a plein de gens qui ne sont pas forcément là pour toi et le but c’est que ces gens là repartent en se disant « tiens Yuksek, c’est cool je ne connaissais pas » ou « j’avais un mauvais apriori ». Dans le festival, ça peut très mal se passer alors que tu t’attendais à un show exceptionnel ou avoir une très bonne surprise. Alors que dans un club tu sais plus ou moins que les gens vont venir, qu’ils vont plus ou moins danser si tu mets un truc qui fait boom boom.

Quel est ton meilleur souvenir de festival ?
 Cette année, je rejoue à Byron Bay (en Australie, ndlr), au festival Splendour in the Grass. J’y avais joué, il y a trois ans, et il s’agit de ma plus belle expérience de festival. C’est une ambiance très hippie et plus mure, pas un truc de kids comme le Field Day (Sydney,  Australie, ndlr) avec un public plus dans les 25 – 30 ans que 18 – 22 ans. Le line up est composé principalement de groupes de rock, de pop et j’étais le premier artiste électro au couché du soleil sur la grosse scène. C’était fou, dès le premier morceau, j’ai senti le public partir avec moi. C’est une tellement bonne expérience que je suis enchanté d’y retourner ! C’était une très belle surprise.

Et pour terminer, deux mots en B ?
 Byron Bay (soufflé par DJ Falcon, habitué des lieux)

Merci à Frank et au Ventilo Caffé.

Pour la Fête de la Musique au Ventilo Caffé avec DJ Falcon
Au BIG Festival en Juillet