vendredi 22 mars 2013

PROJET // Aller voir ailleurs si j’y suis

Anne Sellès est une jeune femme de 27 ans qui a pris la décision folle de tout quitter et de partir faire le tour du monde en solitaire. Lors de ce voyage, elle ira à la rencontre de français qui sont allés voir si l’herbe est vraiment plus verte ailleurs. Ils sont 2 millions aux quatre coins du monde à être partis pour diverses raisons. Elle va raconter l’histoire des quelques uns avec qui elle s’entretiendra pendant ses 10 mois de traversé du monde.

Les raisons de son départ ?
Ce projet qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps mais aussi un phénomène de plus en plus commun qui est la crise de presque trentaines. Tous ces jeunes qui travaillent d’arracher pied dans des jobs qui fusionnent très vite avec leur vie et surtout un ras de bol du métro-boulot-dodo. Ajouter à ça une envie de réalisation et de ses dépasser tout en faisant quelques choses qui ont un sens et se retrouver, revenir à ses premiers amours qui, dans ce cas, sont la photographie et le voyage.

Comment se sent-elle à l’approche du départ en solo ?
« Il y a un peu d'appréhension, car je ne suis jamais partie loin toute seule. » Il faut dire que c’est une sacrée première expérience qu’elle s’apprête à démarrer. En dix mois, elle visitera quinze pays d’Amérique, Asie et Océanie en commençant par le Brésil et terminant en beauté par Hong Kong.

Mais pourquoi donc a-t-elle choisi de partir seule ?
« Je suis quelqu'un qui sait apprécier la solitude. J'ai sans doute l'envie de savoir ce que je suis capable de faire seule, loin de chez moi. Il y a quelque chose de très égocentrique là-dedans, le besoin de se découvrir en quelque sorte. Après, je ne suis pas totalement l'aventurière que l'on imagine. » En effet, elle nous a révélé qu’elle serait accompagné de son cousin pour la traverser de l’Amérique du Sud, région pas toujours très safe pour la gente féminine qui erre seule. Un moyen d’effectuer une transition en douceur, en plus « cela rassure mes parents, c'était important pour moi » nous a-t-elle confié.

Comment organise-t-on un voyage de cette ampleur ?
Budgets, matériels, vaccins, médicaments…Il parait difficile de voyager léger et pourtant il va falloir s’en tenir au strict minimum pour ces 10 mois de voyages. Elle explique toutes les étapes et ses démarches sur son blog.

Et les rencontres ? Comment ça se passera ? Les réseaux sociaux sont comme très souvent la clé, le point de départ, le théâtre des préparatifs. Appels lancés, déclanchements du bouche à oreille…Entre ses contacts directes, ceux qui sont venus vers elle et ceux qu’elle rencontrera sur place, nous doutons qu’elle ait des difficultés à trouver matière à reporter… Elle le dit très bien elle-même : « Le téléphone arabe a vraiment hyper bien fonctionné, la force des réseaux sociaux m'a réellement surprise ! Je compte aussi sur les rencontres au cours du voyage, je ne veux pas tout prévoir en avance. Il me semble important de laisser une place à l'imprévu, mes interviews n'en seront que plus spontanées ! »

Peut-elle quand même révéler en exclusivité pour nos lecteurs adorés quels types de personnages peupleront son expérience?
« J'ai déjà quelques rendez-vous de "fixés", mais je préfère ne pas trop en dire pour l'instant. Mon voyage durant 10 mois, certaines personnes pourraient très bien changer de plans/d'avis/de ville ou pays d'ici là… Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y aura des gens partis pour leur travail, d'autres par amour, et d'autres encore juste pour "changer d'air". Certains depuis 6 mois, d'autres depuis 20 ans. Il y aura des jeunes et des moins jeunes. Ceux tombés amoureux d'un pays et qui y seront restés, et ceux qui auront attrapé le virus du voyage et qui auront déjà pas mal vagabondé…! »

Elle tiendra bien entendu un blog (http://allervoirailleurssijysuis.fr/) pour conter ses histoires, mais a-t-elle déjà tapé dans l’œil d’un autre vecteur médiatique ? Un magazine? Une télé? Sa propre chaine youtube?
Visiblement c’est en pourparler mais elle ne peut rien révéler pour le moment donc rendez vous sur le site internet pour tout savoir sur le projet, le programme. C’est également un excellent guide si vous aussi vous voulez vous échappez de votre train-train et partir à l’aventure ! A la rédaction nous sommes jaloux et envieux mais surtout ils nous tardent de lire ces premières péripéties.

Particulièrement touchée par sa démarche parce que je suis moi-même expatriée de l’autre côté de la manche, je ne peux que vous encouragez à soutenir son projet sur Kiss Kiss Bank Bank (link to http://www.kisskissbankbank.com/aller-voir-ailleurs-si-j-y-suis )

Bon voyage Anne
By AGATHE BOULOUS

En avant première sa vidéo sur les vidéos des français en France.

dimanche 17 mars 2013

CHOCLO PROJECT- Donner aux enfants péruviens la vie qu'ils méritent


Créer en 2009, CHOCLO est une marque qui ne ressemble à aucune autre. Par ses designs mais surtout par son essence, là où elle puise son inspiration. En effet, en plus de proposer des produits de très bonne qualité, CHOCLO a une portée humanitaire. Un pourcentage des ventes est reversé aux enfants défavorisés du Pérou dont les dessins inspirent les graphiques.

Le souhait de la marque est d'être plus proche des valeurs des jeunes occidentaux tout en aidant les enfants du Pérou. Ils souhaitent les sortir de la rue et leur donner de nouvelles perspectives d'avenir, leur faire prendre conscience qu'ils ont d'autres options. Ces enfants en voyant leurs dessins utilisés se sentent spéciaux et ressentent une forme d'accomplissement auquel ils n'auraient peut être jamais pu goûter. Les enfants sont l'inspiration et la vente des produits leur permet de rêver à de meilleurs demain, de grandir dans un environnement sécurisé. En effet, les fonds récoltés sont utilisés pour sponsoriser trois centres pour enfants abandonnés au Pérou, faciliter l'accès à l'éducation et soutenir le développement de l'imagination et  des talents artistiques des enfants qu'ils recueillent.


Son créateur, Roland Wimbrush, mi australien, mi péruvien, installé en France depuis 12 ans, a fait ses armes de designer chez Billabong, O'neill puis Oxbow. Ne se sentant plus en adéquation avec l'esprit de ces marques, il a tout quitté et a lancé cette aventure. Nous l'avons intérrogé sur son inspiration, l'accueil des enfants et ses projets.


Comment est né ce projet?
C'est en visitant un orphelinat de Lima, géré par un ami de la famille que le concept Choclo Project m'est venu. Après avoir était profondément touché par l'enthousiasme de ses enfants et ébahi par l'incroyable nombre de petits abandonnés ou vivant dans la rue, j'ai décidé de mettre à profit 10 ans d’expérience dans le design. J'ai construit ce projet qui en plus de produire des vêtements et accessoires de qualité, rend hommage aux gens de ce pays qui m'inspirent tant. J'ai trouvé les dessins de ces enfants si pures et puissants que j'ai décidé de les utiliser comme source d'inspiration pour nos graphiques. C'est ainsi que le projet est né.


Quel a été l'accueil des enfants?
Les enfants de Mundos de Ninos était très méfiant au début. C’était une drôle d’expérience d’arriver dans un centre qui ressemblait plus à une prison qu'à un centre de réhabilitation. Normalement nous devions rester y dormir mais nous nous sommes vite rendu compte que ce n’était pas une bonne idée. Il fallait séparer le projet de la vie quotidienne. Je pense que ce n’était pas une bonne idée de penser que nous pouvions vivre dans les mêmes conditions qu'eux. Ils ne sont pas stupide et ils savent que nous ne venons pas de la rue comme eux et que nos vies sont différentes. Pour revenir a la question, c’était très difficile pour nous, car ils ont du mal à faire confiance aux gens (ils ont déjà été déçus par beaucoup de personnes) mais aussi parce que ma copine, Lucie François et moi n’avons aucune formation en psychologie ou d'animateur. Nous avions jusqu'à 12 enfants à gérer seul tout en essayant de filmer et prendre des photos. Il y avait des enfants qui était très intéressées et des autres qui voulaient juste nous embêter. C’était souvent les plus âgés, 12-16 ans, qui nous posions des problèmes à cause de ce manque de confiance en nous. Ils était les plus costaud, les meilleur footballers et les plus rigolos mais ils n’était pas forcements les plus créatifs ! Une fois que nous avons réussi a leur montrer que la résultat n’avait pas d'importance et que leur créativité avait de la valeur, ils ont commencé à changer. Apres deux mois, cinq ateliers créatifs et plusieurs sessions de surfs ensemble, ils était ravis quand nous arrivions au centre, toujours coquins mais contents. Et ils commençait vraiment à aimer le dessin et la peinture. Leurs expériences étaient toutes différents et avaient une grosse influence sur leur comportement (drogue, abus sexuels, abus physique etc...). On a fait beaucoup d'efforts de ne pas oublier ça. Ils nous ont fait un pot de départ au tour d’un feu sur la plage et c’était super émouvant. Chaque enfant a dit ce qu'il pensait et nous aussi. C’était difficile de partir le lendemain. Le centre est en manque des fonds en ce moment et après avoir discuté avec eux notre but est de payer les frais d’école pendant un an pour chaque enfant avec la vente de la collection 2014, inspirée par leurs dessins.



Avez vous d'autres séjours prévu au Pérou?
Je suis maintenant à 100% sur ce projet donc je compte partir travailler avec les enfants au moins 1 fois par ans, peut être même 2 fois. J'y retourne dès cet été pour contrôler les prototypes et participer à de nouveaux projets créatifs avec les enfants. Ils nous manque énormément et nous discutons avec eux régulièrement sur Facebook (oui même eux ont Facebook !!!). Ils ont beaucoup de talent et ils ont progressé énormément et notre but est de nourrir cette créativité.

Pour en savoir plus et participer au projet, rendez vous sur le site de Choclo Project

Mural, with Mundo de Ninos from Choclo Project

Surfboard Art with Mundo de Ninos from Choclo Project

EVENTS-PARTENARIAT// L'AFTER SCHOOL CONTEST by WAX IT


L'été approche, à grand pas, avec son lot d’évènements et de compétitions de Surf. WAX IT, association étudiante de la BEM, ouvre le bal avec la seconde édition de l'AFTER SCHOOL CONTEST. Cet évènement national s'adresse à tous les étudiants amoureux de la vague qui s'affronteront par équipe de quatre pour défendre l'honneur de leur école. Les 400 participants attendus ont rendez vous les 11 et 12 mai à Lacanau.


Dans l'ambiance rétro du thème "Surfin Hawaii", surfeurs et spectateurs auront également accès à un large choix d'activité pour profiter au maximum du weekend. Ils pourront s'initier aux sports de glisse tel que le bodyboard et le surf mais aussi prendre part au tournoi de Sandball et de Beach Volley. Pour information, le Sandball, c'est du Handball qui se joue sur la plage! Je le précise car tout le monde ne le sait peut-être pas, moi la première!

En marge de la compétition, vous pourrez également vous balader dans le village de l'After School Contest où vous retrouverez tous les partenaires de l’évènement ainsi que de nombreuses animations. L'art sera mis à l'honneur avec des expositions autour du surf et un concours de court métrage sur le thème des sports de glisse. Un Job Meeting aura lieu tout weekend. Cette initiative vise à mettre en contact entreprises et étudiants pour faciliter l'arrivée de ces derniers sur le marché du travail. Excellente idée qui devrait, je pense, rencontrer un franc succès. Et pour finir en beauté, toujours dans l'esprit retro & surf, un concert les pieds dans l'eau aura lieu le samedi soir.

Les organisateurs s'associent également à Surfrider Foundation pour sensibiliser le public à la protection de l'environnement. Pour assurer le respect du site le temps de la compétition, des navettes circuleront entre la gare de Bordeaux et Lacanau. Un tri sélectif sera aussi mis en place et minutieusement contrôlé par l'équipe de Wax It et des Eco Cups seront utilisées sur tous les stands de rafraîchissement  Pour finir, Surfrider Foundation organise un grand ramassage de déchets sur les plages environnantes afin d'éduquer les citoyens au respect de la nature.

Pour tout renseignement supplémentaire, rendez vous sur la page Facebook de l’évènement et celle de l'association.

 Page Facebook Association Wax it : 
 Page Facebook After School Contest : 

A l'occasion de cette compétition, B² met à profit ses talentueux lecteurs. Nous vous demandons de jouer les reporters et d'immortaliser vos moments forts. Envoyez les nous avez des petits textes explicatifs. Les meilleures photos seront par la suite publiées sur ce blog.

Maintenant que vous savez tout ou presque sur cet évènement incontournable, repassez votre plus belle chemise à fleur, dépoussiérez votre Ukulélé, faites claquer les flip-flops et rendez-vous les 11 et 12 mai 2013 à Lacanau Beach!

MAGAZINE B2 #7 winter

samedi 2 mars 2013

Contact TEAM B²


Comme toute publication qui évolue, nous nous réorganisons! Voici les nouveaux contacts pour faciliter la gestion des emails et demandes en tout genre.

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Pour le Rédacteur en chef/Directeur artistique, adressez le message à Olivier Granet

Pour le service Développement/Communication, adressez le message à Thibault Taniou

Pour l'Editorial/Community Management/RH, contactez Agathe Boulous à magazineb2.agatheb@gmail.com


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Development & Communication Manager, adress to Thibault TANIOU
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What's new pussycat?


Grâce à votre soutien et au nombre toujours croissant de lecteurs, le magazine continue sa conquête du monde. Les mois à venir le prouvent puisque nous serons dans le supplément T du NEW YORK TIMES, parution le 24 mars..RIEN QUE CA! Nous avons aussi un numéro printemps/été prévu pour Mai plein d'exclusivités, de découvertes et d'idée pour célébrer l'arrivée de l'été. 

Thanks to the support and ever growing community of readers, the magazine pursue its world's conquest. The upcoming month prove it since we will be feature in the T magazine of the NEW YORK TIMES, published on March 24th...JUST THAT! We are also work on our spring/summer issue, out in may, full of exclusive interviews, finds and ideas to kick the upcoming season in style.


MERCI A TOUS // THANK YOU ALL